COMMENT CREER UNE CARTE DES VINS POUR VOTRE RESTAURANT ?

La carte des vins est le reflet de la cave d’un restaurant… et aussi son principal levier pour améliorer vos marges… Alors, simple d’établir une carte des vins ? Pas si sûr. Découvrez les critères auxquels elle doit répondre, notamment réglementaires, que les restaurateurs ignorent parfois.

Présenter les informations produits nécessaires le plus simplement possible…

Une carte des vins semble être un outil simple permettant la présentation de la cave de l’établissement au client, d’une façon qu’on veut claire et esthétique. Spontanément, on y indiquera donc de manière OBLIGATOIRE :

  • la couleur du vin, 
  • la désignation des vins par la région et l’appellation :
    • si AOP ou AOC : AOP (ou AOC) + Nom de l’appellation
    • si IGP : IGP + Nom de l’Indication Protégée
    • si ni AOP/AOC, ni IGP : Catégorie (Vin) + Pays d’Origine (de France, d’Italie…),
  • le contenant (format de la bouteille ou au verre), 
  • la centilisation (volume mentionné sur la bouteille ou quantité en cl dans le verre) 
  • et bien sûr le prix…

en OPTION :

  • le nom du domaine, 
  • le millésime,
  • les labels AB (Bio), Demeter ou Biodyvin (Biodynamie)… ATTENTION : Nature n’est pas un label ou une certification
  • et plein d’autres informations relatives au vin, sous réserve qu’elles soient justes et vérifiables (« cru classé », cépages…)

En réalité, cette carte des vins s’avère plus complexe qu’il n’y parait car elle doit répondre à plusieurs lois, décrets et règlements. Cette réglementation fait avant tout la chasse à la confusion. Ainsi, la moindre mention qui manquerait de précision, pourrait être source d’interprétation ou d’erreur !

Premier point qui va de soi : si le restaurant vend du vin, l’existence d’une carte des vins est obligatoire, et ce, quelle que soit la taille de la cave. Même si l’établissement ne propose que deux ou trois flacons différents, il ne suffit pas de les présenter oralement au client installé. Il faut une preuve écrite !

SIMPLE : Lors de la création de la carte, il n’y a aucune obligation dans l’ordre de présentation des vins, les « Bourgogne » peuvent être classés avant les « Bordeaux » ou inversement. Mais leur dénomination doit être précise.

BASIQUE : s’il est mentionné « Bourgogne », une mention « Vins » doit précéder ou la mention Carte des Vins doit figurer en première page…  

PAS SIMPLE : L’amalgame est vite fait, mais au cœur de la Vallée du Rhône, la différence doit être faite entre les « Côtes du Rhône » et les « Côtes du Rhône Villages », deux AOC bien distinctes. On parlera de « Côtes de Provence» sous une rubrique « Rosé » et non de « Rosé de Provence » qui n’est aucunement une appellation. Autre exemple, la dénomination « Pouilly » seule ne correspond à rien, pour constituer une véritable appellation, elle doit être complétée tel que « Pouilly-Fuissé » ou « Pouilly-Fumé ». 

PAS BASIQUE : Et attention à ne pas faire figurer des vins sans appellation au milieu de ceux qui en bénéficient. Il s’agit d’être vigilant sur les AOP, les IGP, les Vins de France… 

Les sources d’erreurs sont nombreuses et très vite arrivées si on ne possède pas une connaissance approfondie du vin. Elaborer une carte des vins peut paraître simple au prime abord mais cela peut rapidement se révéler être un vrai casse-tête.

Souvent le plus grand défi auquel se confrontent les restaurateurs avec une carte des vins est sa mise à jour. Cet exercice est fastidieux. Dès qu’une référence disparaît du stock ou qu’un millésime est remplacé par un autre, il est aisé soit d’effectuer une rature sur la carte, soit de ne toucher à rien et de dire au client que malheureusement vous venez de vendre le dernier exemplaire du précieux breuvage. 

ATTENTION : Ces pratiques sont tout bonnement litigieuses ! Et qui dit litige, dit sanction possible. Et si la carte est affichée à l’extérieur, le restaurateur peut même être accusé de publicité mensongère ! Ce qui est fort dommage juste à cause d’une carte des vins devenue caduque.

Le risque de confusion, les dénominations inexactes ou incomplètes, la disponibilité réelle des vins sont des erreurs fréquentes et régulièrement contrôlées par la DGCCRF (Direction Général de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes). Ces infractions constatées donnent lieu à des avertissements voire à des procès-verbaux avec contravention.

SOMM’IT vous apporte la solution pour résoudre ce casse-tête

En utilisant SOMM’IT, vous accédez à une base de données exhaustive de tous les vins produits (plus de 100 000…)… Il vous suffit d’ajouter une référence déjà en stock ou que vous souhaitez commander en la cherchant juste par domaine, cuvée… et nous vous donnons automatiquement toutes les informations nécessaires.

Exemple : Vous écrivez « Branaire » dans le champ d’ajout de boissons

Nous vous proposons d’ajouter l’un des vins du Château Branaire-Ducru au catalogue, accompagné de sa dénomination géographique, du nom du producteur et du vin, sans erreur :

Nous vous demandons ensuite de renseigner le millésime puis toutes les informations obligatoires :

SIMPLE ET BASIQUE : En moins d’une minute, vous avez ajouté le vin dans le système et il est envoyé dans la carte des vins, et dans la caisse avec ces informations obligatoires.

Alors que SOMMIT vous offre la solution pour une carte des vins toujours impeccable, d’actualité, parfaitement corrélée à l’état de votre stock et surtout sans absolument aucune erreur possible. SOMMIT vous assure de proposer une carte des vins dans laquelle figureront toutes les indications nécessaires et rédigées de façon parfaitement réglementaires. Et tout ça en quelques clics ! Plus d’hésitation, une tranquillité d’esprit et un gain de temps très appréciables grâce à l’outil SOMMIT.

Dans le prochain épisode, nous vous parlerons d’une autre partie de plaisir : la mise à jour de la caisse en rapport avec la carte des vins.

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